Chapelle d'émeraude, le sanctuaire secret de la Chartreuse

Nous nous aventurons au cœur d'une découverte envoûtante : une chapelle naturelle d'une éclatante teinte émeraude, taillée dans les lames de roche calcaire et drapée de tapisseries végétales, cachée dans les replis de la forêt.

Les lames de calcaire surgissent de la pente, formant un mur naturel énigmatique, distantes de 3 à 4 mètres les unes des autres. Ces formations, anciennement des abris, laissent transparaître des marques de fixation de poutres, témoignant d'une ingéniosité ancestrale. Une ouverture façonnée à la manière d'une porte dans la roche, munie des vestiges d'un ancien mécanisme de verrouillage, renforce le mystère de ce lieu.

Dans les récits d'Hippolyte Müller, visionnaire fondateur du musée Dauphinois (1865-1933), résonne l'évocation d'une fascinante découverte : un vase dédié au culte de Mithra. Au fil du temps, cet endroit a servi de témoin silencieux aux rituels du sabbat des sorcières et à d'autres cultes païens, laissant des traces dans l'épaisseur des siècles, révélant ainsi des pans entiers de notre passé et de notre spiritualité.

Lorsque le doux manteau de neige recouvre la forêt, tout devient empreint de magie. Chaque pas que l'on fait dans cette étendue immaculée est un voyage vers un monde envoûtant. Les arbres, leurs branches chargées de flocons étincelants, se dressent comme des gardiens mystiques, veillant silencieusement sur ce royaume hivernal.

Le craquement feutré de la neige sous nos pieds ajoute une symphonie calme et mélodieuse à cet univers éthéré. L'air, pur et croustillant, réveille nos sens et nous enveloppe dans une fraîcheur revigorante. Les rayons du soleil, filtrant à travers les branches, créent des jeux d'ombres et de lumières, dessinant des tableaux éphémères sur le sol blanc.

Chaque brin d'herbe, chaque branche, semble être habillé d'une parure délicate et scintillante, comme si la nature avait revêtu son plus bel habit de fête. Les reflets argentés de la neige captent la lumière, illuminant la forêt d'une lueur féerique. On a l'impression d'évoluer dans un conte de fées, où chaque arbre cache un secret et chaque sentier invite à l'aventure.

Les animaux, habitants discrets de cet univers féérique, laissent leurs empreintes dans la neige fraîche, ajoutant une touche de mystère à l'histoire que la forêt nous raconte. On peut presque sentir la présence des créatures magiques qui se cachent derrière les troncs d'arbres centenaires.

La quiétude de la forêt enneigée invite à la contemplation et à la réflexion. C'est un lieu où l'esprit vagabonde librement, où les pensées prennent leur envol et où l'enchantement se niche dans chaque coin et recoin. C'est un endroit où l'on se sent en harmonie avec la nature, où l'on peut ressentir la magie pure de l'hiver et la beauté intemporelle de la forêt parée de blanc.

La Belladone, plante pour servir les sorcières au sabbat et la racine en forme de petite main de l'Orchis dactylorhiza.

Dans les annales mystiques des plantes, deux émergent comme des émissaires de l'occulte, prêtes à répondre à l'appel des sorcières lors du sabbat : la Belladone et l'Orchis dactylorhiza, dont la racine énigmatique évoque la forme d'une petite main.

La Belladone, cette vénéneuse et ensorcelante compagne des artères obscures de l'histoire, se dresse tel un gardien des secrets ésotériques. Ses baies, d'une beauté envoûtante, cachent un venin puissant, capable de plonger dans les profondeurs des rêves et d'ouvrir les portes de la perception. Les sorcières, depuis des temps immémoriaux, ont trouvé dans cette plante l'alliée parfaite pour leur voyage astral, leur méditation profonde et leur communion avec l'au-delà.

Quant à l'Orchis dactylorhiza, elle évoque dans sa racine la forme d'une petite main, semblable à celle d'une créature mystique surgissant des profondeurs de la terre. Cette plante, écho d'un ancien langage botanique, résonne avec les mystères de la nature et les pactes séculaires que les sorcières tissent avec le règne végétal. La petite main de l'Orchis dactylorhiza est souvent convoquée pour symboliser la connexion entre les mondes, un passage secret vers des dimensions inexplorées où les forces de l'occulte se rencontrent.

Au cœur de cette végétation énigmatique, la magie s'entrelace avec la nature, formant un lien mystique entre les sorcières et l'univers qui les entoure. Ces plantes, porteuses de pouvoir et de mystère, sont des fragments vivants de l'âme de la sorcellerie, invitant les initiés à plonger dans les profondeurs de la connaissance ésotérique et à embrasser les ténèbres pour mieux révéler la lumière.

Voici le plan type qui décrit le site. Je laisse apparaître la présence de la descente vers une arche taillée qui semble mener vers une crypte bouchée. Nous recensons à ce jour sur le site des plantes de sorcières, la (Orchis), dactylorhiza (traduit du grec : racine en forme de doigt) ancien talisman puissant des sorcières, ainsi que la Belladone, des indices qui précisent la nature du lieu.

ATTENTION AUX TIQUES !!!

Voici le plan de notre découverte, bonne visite, respecter le site et attention aux tiques !!!